Le CREP est défini à l’Article L.1334-5 et à l’Article R.1334-10 du code de la santé publique.
Quand le CREP est réalisé en application des Articles L.1334-6 et L.1334-7 du code de la santé publique, il porte sur les revêtements privatifs d’un logement et accessibles aux occupants du logement, y compris les revêtements extérieurs au logement (volet, garde–corps, balcons, portail, grille, …).
Quand le CREP est réalisé en application de l’Article L.1334-8, seuls les revêtements des parties communes sont concernés (sans omettre, par exemple, la partie extérieure de la porte palière, …).
1)Les objectifs
2)Les obligations
Les résultats du CREP doivent permettre de connaître non seulement le risque immédiat lié à la présence de revêtements dégradés contenant du plomb qui génèrent spontanément des poussières ou des écailles pouvant être ingérées par un enfant, mais aussi le risque potentiel lié à la présence de revêtements en bon état contenant du plomb encore non accessible.
Le Constat de Risque d’Exposition au Plomb devra être réalisé selon le protocole prévu dans l’annexe 1 de l’arrêté du 19 aout 2011.
L’obligation de réaliser un CREP en cas de vente de logements construits avant le 1er janvier 1949 a été généralisée à l’ensemble du territoire français.
Elle a également été étendue aux parties communes d’immeubles d’habitation construits avant le 1er janvier 1949 (en cas de travaux susceptibles de provoquer l’altération substantielle des revêtements — notion définie par l’arrêté du 25 avril 2006 relatif aux travaux en parties communes nécessitant l’établissement d’un CREP — ou au plus tard d’ici le 12 août 2008 sans conditions de travaux) et, à compter du 12 août 2008, aux nouvelles mises en location d’immeubles d’habitation construits avant le 1er janvier 1949.