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4. Les différentes étapes de la construction (second oeuvre)

4. Les différentes étapes de la construction (second oeuvre)

4.1. l’isolation

L’isolation thermique est la réduction ou suppression du cheminement d’un phénomène calorifique entre deux milieux, par l’interposition d’un matériau dont c’est la fonction principale: l’isolant thermique. Une bonne isolation permettra donc de réduire les déperditions thermiques et par conséquent, permettra la réduction de la consommation énergétique nécessaire au maintien d’une température souhaitée (température de confort).

Déperdition thermique :

c’est le flux de chaleur mesurable en Kw, qui s’échappe :

      • à travers les parois de l’enveloppe que l’on appelle les déperditions surfaciques
      • par les ponts thermiques que l’on appelle les déperditions linéiques
      • par le renouvellement d’air (la ventilation et le défaut d’étanchéité de l’enveloppe)

Les ponts thermiques sont des zones ponctuelle ou linéaire, qui dans l’enveloppe d’un bâtiment, présente une moindre résistance thermique, du fait du phénomène de convergence-divergence des flux (concentration vers les points de faible résistance). Les ponts thermiques réduisent l’efficacité de l’isolation.

L’isolation des murs :

Elle se fera selon 3 options :

ITI : isolation thermique par l’intérieur

ITR : isolation thermique répartie

ITE : isolation thermique par l’extérieur

L’isolation des planchers bas

On distinguera deux types de planchers bas

        • le plancher bas sur terre plein

        • Le plancher bas sur vide sanitaire (ici avec option plancher chauffant)

L’isolation des planchers donnant sur local non chauffé (en sous face)

Il existe des diverses techniques qui permettent leur isolation, rapportée sous le plancher : panneaux isolants ; faux plafonds ou plafonds suspendus portant une couche de laine minérale; isolation projetée à base de fibres minérales, laine de laitier, etc

L’isolation d’un plancher intermédiaire

L’isolation qui nous intéresse sur un plancher intermédiaire est l’isolation phonique ou acoustique.

    1. Les divers isolants

Un isolant est tout corps mauvais conducteurs soit de l’énergie calorifique, soit des ondes

acoustiques.

La conductivité thermique λ (lambda) traduit l’aptitude d’un matériau à transmettre la chaleur. Elle s’exprime en W/m.K (flux de chaleur traversant 1 m d’épaisseur de ce matériau pour 1K d’écart). Plus la conductivité thermique est faible plus le matériau est isolant.

Avec la conductivité thermique d’un matériau et son épaisseur, on retrouvera la résistance thermique (R) de ce matériau avec la relation :

La résistance thermique :

il indique la propriété d’un matériau à limiter le flux de chaleur qui le traverse.

Le coefficient de résistance thermique R s’exprime m².K/W. Plus R est grand plus le matériau est isolant.

Les isolants thermiques sont classés en trois grandes familles :

      • les isolants à base végétale : lièges comprimés ou expansés (agglomérés ou en vrac), la fibre de bois (panneaux de particules )
      • les isolants minéraux : soit à base de fibres entremêlées (laines de verre, laine de roche, laine de laitier), soit en verre cellulaire ou mousse de verre, soit en argile expansée, soit en granulés expansés (perlite) ou paillettes exfoliées (mica, vermiculite)
      • les isolants en mousses plastiques alvéolaires : polystyrènes expansés, moulés, thermocomprimés, ou extrudés; mousses rides de PVC, polyuréthane….

4.2. le cloisonnement et faux plafond

4.2.1. Le cloisonnement

c’est la construction des parois verticales dite de distribution (cloison distributive), délimitant les locaux à l’intérieur d’un logement ou d’un bâtiment. La cloison séparative, elle sépare deux logements contigus ou un logement et une circulation commune; sa conception doit satisfaire a des exigences d’épaisseur et d’isolation acoustique.

On distingue trois grandes catégories de cloisons :

      • les cloisons pleines (pan de bois, galandage, blocs ou briques, carreaux de plâtre, béton cellulaire)
      • les cloisons sèches en général à double peau, scellées et fixes

      • les cloisons amovibles (amovibles, repliables, extensibles…)

4.2.2.

4.3. les revêtements muraux

4.4. les revêtements de sol

Ce sont les revêtements dit sols durs (minéraux taillés en dalles de pierres calcaires ou marbrières, marbre, granit, ardoise ou en matériaux céramiques tels que la terre cuite dures, demi-grés et grés vitrifiés ou non, grés cérames), les parquets et revêtements à base de bois, les revêtements textiles (moquette tissées ou touffetées en lés ou en dalles et les aiguilletées), les revêtement plastiques minces semi-flexibles, en dalles thermoplastiques, polyester, dalles de liège), les revêtements de sols souples (plus épais que les sols minces, présentés sur une sous-couche compressible de latex ou de mousses, linoléum et bulgomme) et enfin les revêtements en caoutchouc (en dalles ou en lès)

4.5. les menuiseries intérieures

Ce sont les portes, huisseries, parquets, lambris, plinthes, mobilier, placards.

4.5.1. Les portes

Toute paroi mobile qui permet de condamner une ouverture servant de passage à travers une paroi, mur, cloison. De façon générale, la porte se compose d’un vantail (ou plusieurs vantaux), panneau mobile articulé dans un bâti, cadre fixe à feuillure (huisserie) scellé par des pattes. De plus en plus, les portes sont fournies sous forme de blocs-portes, réunissant à la fois la porte et son bâti, prêts à poser.

Les portes intérieures désignent les portes de communication entre locaux; leur largeur nominale normalisée est de 0,63; 0,73 ou 0,83 m pour un vantail; la hauteur de passage est de 2,025 ou 2,225 m (1,95 m pour les caves et locaux techniques).

Les portes intérieures peuvent être isoplane, menuisée (porte traditionnelle à cadre), postformée, coulissante ou pliante