3.1. le terrain
3.1.1. l’étude géotechnique :
Bien connaitre la nature de son sol, permettra de diminuer le risque de désagréments futurs, tels que des fissures, des remontées d’eau par capillarité…Cela permettra donc d’adapter les fondations, mais aussi prévoir la pause de drains
L’étude de sol est une étude géologique approfondie permettant de déterminer la nature d’un terrain sur plusieurs mètres de profondeur. Elle est menée par un bureau d’études géotechniques qui grâce à des essais (pénétromètre, forage pressionmetrique) et des tests (analyse en laboratoire) déterminera la nature du sol, le type du sol et ses caractéristiques mécaniques.
A partir de ses données, on connaitra la portance du sol et on trouvera le bon sol que l’on appelle le sol d’assise.
Cette étude géotechnique si elle n’est pas obligatoire, elle est indispensable pour adapter les fondations de notre construction
3.1..2. Les voiries et réseaux divers (V.R.D.) :
Par ce terme, on désigne la réalisation des voies d’accès, la mise en œuvre des réseaux d’alimentation en eau, en gaz, en électricité et en télécommunication.
Les VRD concernent aussi la construction et l’entretien des réseaux d’évacuation d’eau de pluie, ou d’eaux usées. Ces réseaux permettent à un terrain de recevoir une construction.
L’ensemble des réseaux sont enterrés selon des règles de distances, dans des gaines de couleurs différentes permettant d’identifier le type de réseau. Ces gaines seront annoncées dans le sol par des grillages avertisseurs, eux aussi de couleurs correspondantes au type de réseau.
3.2. le gros-œuvre
Définition : ensemble des ouvrages d’un bâtiment qui composent son ossature et assurent sa stabilité. Il comprend les travaux de fondations, de soubassement, d’élévation des murs, de la charpente, de la couverture, mais aussi les menuiseries extérieures.
3.2.1. Les fondations :
C’est l’ensemble des ouvrages enterrés qui composent le socle et l’assise stable d’une construction, et répartissent sa charge sur le sol naturel ou reportent ses charges jusqu’au sol dur.
On distingue les fondations superficielles et les fondations profondes.
Les divers types de fondation :
3.2.2. Le soubassement :
Partie inférieure d’un édifice, d’une construction, massive et continue, située au-dessus du niveau du sol, formée de plusieurs assises, reposant sur les fondations, et servant de base, de support aux parties supérieures.
3.2.3. Les planchers :
Paroi horizontale composant le sol d’un étage; de façon générale ses éléments constitutifs sont :
3.2.4. Les murs
Paroi d’allure verticale, relativement épaisse (par opposition à la cloison). Les murs désignent, le plus souvent des parois porteuses.
On distingue, les murs de fondation ou soubassement (déjà vu), les murs de façades (faces et pignons) et les murs de refend. Hors du bâtiment, on trouve aussi les murs de clôture, les murs de soutènement et divers murs d’appui.
3.3. les toitures
La toiture est l’ensemble des éléments qui composent le couvrement (charpente) et la couverture d’un bâtiment. On trouve des toitures inclinées (en pente) et des toitures horizontales (toitures terrasses).
La toiture inclinée :
La pente du toit dépend :
3.3.1. la charpente
c’est l’assemblage de pièces de bois, de poutrelles de béton ou de profilés métalliques composant l’ossature porteuse et le contreventement d’un comble. Elle doit porter sans déformation les matériaux de couverture, et résister aux efforts et charges dus aux vents et à la neige. La répartition des forces et des charges des charpentes utilises le caractère indéformable du triangle; d’où la triangulation de la plupart des charpentes sous forme de fermes.
On distingue les charpentes traditionnelles (bois), les charpentes industrialisées à fermettes (bois), les charpentes en lamellé-collé (bois), les charpentes métalliques (acier ou aluminium), les charpentes béton.
3.3.2. la couverture
c’est l’ensemble des ouvrages et matériaux qui assurent le couvert d’un édifice. C’est donc la partie extérieure de la toiture, qui doit protéger de façon étanche et durable les superstructures d’un édifice contre les intempéries (pluie, neige, grêle, soleil et vent). on lui demande aussi de résister à l’acidité de l’air et des fumées, au feu et au poids du personnel d’entretien. Les principaux types de couverture sont décrits par les noms qui les composent à savoir : ardoise, bardeaux (d’asphalte ou de bois), chaume, lauze, plaques ondulées, plaques nervurées, plomb, tuiles (béton, canal, plates à emboitement, flamandes, fibre-ciment), zinc.
Accessoires de couvertures :
La gouttière : canal profilé léger, en métal (acier, aluminium laqué, cuivre, zinc) ou en matière plastique (PVC rigide). La gouttière est établie sous l’égout d’un toit ou la base d’un pan de toiture , pour recueillir les eaux pluviales et les diriger vers un tuyau de descente.
Le chéneau : petit canal situé à la base des combles en égout, en encaissement ou à la jonction de deux versants pour recueillir l’eau de pluie et la diriger vers un tuyau de descente.
La descente : canalisation de section circulaire, ou parfois carrée, par laquelle « descendent » jusqu’au niveau du sol les eaux pluviales recueillies par les chéneaux et gouttières. La descente est terminée, à sa base par un dauphin. Au départ on trouve une pièce appelée moignon ( élément tubulaire soudé) cuvette ou jambon.
La crapaudine : petit panier retourné formant filtre aux points d’écoulement d’eaux pluviales pour retenir les végétaux et corps étrangers. Elle est aussi souvent appelée crépine ou araignée
3.4. les menuiseries extérieures
Les menuiseries extérieures : ensemble des ouvrages de remplissage et de fermeture des baies tels que les fenêtres, portes-fenêtres, portes d’entrée et volets. Elles n’ont pas de fonction structurelle et porteuse dans la construction. Elles peuvent être en bois, en aluminium, en métal ou en PVC.
3.5. les revêtements de façade
Le revêtement de façade est, sur les murs d’un immeuble ou d’une maison, la partie extérieure qui habille les murs.
On pourra trouver des enduits extérieurs, du bardage, des vêtures.
3.5.1. Les enduits extérieurs (enduits de façade) :
Ils ont une triple fonction d’imperméabilisation, d’uniformisation des parois de maçonnerie et de finition esthétique des façades.
L’enduit traditionnel d’imperméabilisation « 3 couches », en mortier de ciment, de chaux hydrauliques ou de chaux aériennes, ou mélange de liants, en mortier bâtard.
Il se composent de trois couches dont chacune a un rôle précis :
L’enduit monocouche apparu vers 1970, représente en France une part très importantes des surfaces d’enduits de façades.
Ce sont des enduits dosés et adjuvantés avec précision, mélangés en usine et livré en sac prêts à gâcher.
Leur application par projection mécanique (pompe à mortier), se fait en deux passes successives (en général avec 2 à 5 heures d’intervalles).
C’est un seul et même mélange, teinté dans la masse, qui sert à réaliser la première et seconde passe.
L’épaisseur cumulée des deux passes avoisines 12 à 15 mm (pour l’imperméabilisation, aucun point de l’enduit fini ne doit avoir moins de 10 mm).
Le bardage est une revêtement de mur extérieur réalisé avec des bardeaux (petites plaques de bois d’ardoises ou de tôles) ou avec tout autre matériau de couverture. Plus largement le terme s’applique à tout revêtement de façade mise en place par fixation mécanique dans un plan distinct de celui du nu de la maçonnerie avec une lame d’air et/ou un isolant thermique intermédiaire (bardage isolant). On fait des bardages de clins (pièces de recouvrement) de pierres, d’ardoise, de plaque de fibre-ciment, de plaques céramiques, de tôle d’acier laquée, d’aluminium, de verre, de PVC, de composite…
Il existe aussi le bardage d’enduit, c’est un ouvrage formé d’un enduit de parement hydraulique monocouche ou bicouche appliqué par projection sur un treillis ou un grillage d’armature associé à un pare-mortier (feuille imperméable) agrafé sur un chevronnage.
La vêture est un revêtement des murs extérieurs des bâtiments, sous forme de panneaux ou plaques manufacturés solidaires d’un isolant thermique (en général du polystyrène expansé).
La peau formant le parement peut être en matériaux divers : métal laqué, aluminium, céramique, ardoise, fibre-ciment, polyester, pierre naturelle ou reconstituée, au dos desquels est contrecollé un matériau isolant.
Les éléments dont les champs sont souvent à emboitements sont posés par fixation mécaniques (vis traversantes chevillées, pattes d’ancrage, profilés-supports) ou plus rarement, par collage avec un mortier adhésif.
3.6. autres éléments extérieurs de façade
3.6.1. Le Balcon
Plate-forme à hauteur d’un plancher, formant saillie sur une façade et fermée par une balustrade un garde-corps. Contrairement à une terrasse ou un perron, un balcon est normalement accessible que par l’intérieur du bâtiment.
3.6.2. La terrasse
C’est une plateforme obtenue par surélévation du terrain (levée de terre ou remblai) ou plateforme découverte reposant sur un corps de bâtiment ou sur un sous-sol.
3.6.3. Le perron
Degré extérieur ou ensemble de marches extérieures à un bâtiment, donnant accès à un palier sur lequel ouvrent une ou plusieurs portes d’entrée.
3.6.4. La loggia
C’est un balcon couvert dont le fond est en retrait par rapport au nu de la façade.
3.6.5. L’oriel
C’est une logette ou avant-corps garni de baies, ou ensemble superposé de baies en encorbellement sur un plan généralement polygonal formant saillie sur le nu d’une façade.
3.6.6. La véranda
C’est une galerie couverte en construction légère, rapportée en saillie le long d’une façade