Le gaz a besoin d’air pour sa combustion. Cette quantité d’air variera en fonction de la nature du gaz.
Lors de sa combustion le gaz ne produit que de l’eau (vapeur d’eau) et du gaz carbonique, en effet on peut considérer que la production d’azote est neutre. La réaction de cette combustion dégage de la chaleur, on dit qu’elle est exothermique. On va donc pouvoir déterminer son pouvoir calorifique.
POUVOIR CALORIFIQUE
Le pouvoir calorifique du gaz naturel s’exprime en MJ ou kWh par mètre cube.
On distingue 2 pouvoirs calorifiques :
C’est la quantité de chaleur exprimée en kWh ou MJ, qui serait dégagée par la combustion complète de un (1) mètre cube normal de gaz. L’eau formée pendant la combustion étant ramenée à l’état liquide et les autres produits étant à l’état gazeux.
Il se calcule en déduisant par convention, du PCS la chaleur de condensation (2 511 kJ/kg) de l’eau formée au cours de la combustion et éventuellement de l’eau contenue dans le combustible.
La combustion d’un produit génère, entre autres, de l’eau à l’état de vapeur. Pour la vaporisation de 1 kg d’eau, 2 511 kJ/kg sont nécessaires. Cette énergie se perd avec les gaz de combustion évacués par la cheminée à moins de condenser la vapeur d’eau et d’essayer de récupérer la chaleur s’y étant accumulée. Certaines techniques permettent de récupérer la quantité de chaleur contenue dans cette eau de combustion en la condensant (chaudières à condensation).
Lors d’une mauvaise combustion (défaut d’air), il peut y avoir une production de monoxyde de Carbone (CO).
Le monoxyde de carbone est un gaz hautement toxique même en faible quantité. Et ce qui n’arrange pas les choses, sa présence est impossible à détecter facilement., c’est en effet un gaz incolore, inodore et sans saveur.