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X – LES DIFFÉRENTES MESURES PRÉVUES PAR LE CADRE RÉGLEMENTAIRE ET NORMATIF

X – LES DIFFÉRENTES MESURES PRÉVUES PAR LE CADRE RÉGLEMENTAIRE ET NORMATIF

1. La mesure de la résistance de la prise de terre

BUT :

Vérifier que la valeur de la prise de terre est bien en adéquation avec la sensibilité du dispositif différentiel protégeant l’installation

1.1. Par la méthode des trois piquets

      • Mettre l’installation hors tension et ouvrir la barrette de terre
      • Se brancher en aval de la barrette de terre (Point 1)
      • Placer deux autres piquets de terre sur une distance de 25 m par rapport à l’habitation. Le piquet de terre le plus éloigné est le point 2 et le point 3 est placé à 62 % de la distance 1-2.

Comme son nom l’indique, la méthode de mesures à trois pôles repose sur trois éléments.

Le premier est une prise de terre (X), les deux autres sont des piquets de terre. Le piquet situé le plus loin de la prise de terre assure le bouclage du courant I généré par l’ohmmètre de terre : c’est la sonde auxiliaire ou terre auxiliaire (Z). Le deuxième piquet est la sonde de tension (Y) qui permet de mesurer la différence de potentiel ΔV par rapport à la prise de terre.

La sonde de tension doit être positionnée entre la prise de terre et la sonde auxiliaire selon la règle des 62%. Cette règle qui consiste à placer la sonde de tension à 62% de la distance XZ permet de s’assurer de se trouver en dehors des zones d’influence de chaque pôle et donc de réaliser une mesure assez précise.

Connaissant la différence de potentiel et le courant, on calcule la résistance de terre à l’aide de la loi d’ohm.

1.2. Par la méthode de résistance de boucle

Par la méthode de la résistance de boucle en se connectant sur le réseau intérieur à l’habitation, sous tension, à l’aide de fiches ou d’une prise 2 P+T (se connecter sur la phase, le neutre et la terre)

2. Continuité des conducteurs de protection = continuité des liaisons à la terre

La mesure s’effectue avec un ohmmètre. Il s’agit d’une simple mesure de résistance qui doit être inférieur à 2 Ω pour garantir une bonne continuité de terre.

La continuité de terre est à réaliser sur :

      • les broches de prises de courant (conducteurs de protection)
      • canalisations EF, ECS , Gaz, chauffage.
      • broches de prises de courant (conducteurs de protection)appareils conducteurs, huisserie métalliques de la Salle de Bains

On branche l’une des bornes de l’appareil de mesure sur la barrette de terre à travers un enrouleur. Le conducteur de la deuxième borne de l’appareil sert à vérifier la continuité des éléments liés à la terre.

3. Vérification d’absence de tension

S’assurer après coupure de l’appareil général de commande que l’absence de tension entre les deux conducteurs actifs neutre et phase est bien effective.

La mesure s’effectue en tête d’installation, à l’aide d’un voltmètre avant l’intervention sur le tableau et après l’intervention.

4. Résistance d’isolement entre éléments conducteurs

Ce test seffectue uniquement si la L.E.S nest pas visible et en présence d un DDRHS (30 m A) qui protège lensemble de l installation .

Si un élément conducteur (huisseries métalliques porte et de fenêtre, le corps métallique de la baignoire ou du bac à douche, la vidange métallique de la baignoire ou du bac à douche) n’est visiblement pas relié à la LES, on devra effectuer un test d’isolement.

La résistance d’isolement mesurée entre ces éléments conducteurs et un autre élément

conducteur effectivement relié à la LES, est au moins égale à 500 000 Ω (ohms) Il convient de mettre l’installation hors tension.

5. Contrôler le bon fonctionnement des différentiels

Le(s) dispositif(s) de sensibilité 650 mA déclenche(nt), lors de l’essai de fonctionnement, pour un courant de défaut au plus égal à son (leur) courant différentiel résiduel assigné (sensibilité).

Cet essai de fonctionnement est réalisé sur chaque dispositif différentiel de sensibilité ≤ 650 mA. En présence notamment dune valeur mesurée dimpédance de boucle de défaut élevée (> 1000 ohms), il est vivement recommandé dutiliser la méthode dite « amont-aval » pour lessai de fonctionnement de ces dispositifs.

Cette méthode n’est cependant pas utilisable pour l’essai de fonctionnement de la fonction différentielle du DISJONCTEUR de branchement, le présent point de contrôle est alors non vérifiable pour le disjoncteur de branchement.

Les dispositifs de protection différentielle sont opérationnels si leur seuil de déclenchement est conforme à leur calibre.

On branche le contrôleur de différentiel entre la borne neutre en amont du DDR et la borne phase en aval de celui-ci. Cette opération est à effectuer pour chaque DDR de l’installation.

Cette méthode amont/aval est à réaliser sur chaque dispositif différentiel (disjoncteur différentiel, inter différentiel).

Cette méthode n’est cependant pas utilisable pour l’essai de fonctionnement de la fonction différentielle du DISJONCTEUR de branchement, le présent point de contrôle est alors non vérifiable pour le DISJONCTEUR de branchement.

Par contre, sur une installation ou seul le disjoncteur de branchement possède la fonction différentielle, le test sera réalisé par la méthode d’impédance de boucle.

Il faudra provoquer un courant de défaut sur une prise de courant équipée d’un contact de terre.

L’envoi d’un courant de défaut dans l’installation et le déclenchement des différentiels impose que les équipements de l’installation soient débranchés par mesure de sécurité.

Puis prévenir le client… Ordre de mission + rappel sur place.